Paris le 14 mai 2013

A l’occasion de la journée des Vins du Liban en France qui a eu lieu à Paris le 14 mai 2013 dans les salons de l’hôtel Georges V, beyrouthparis.com a rencontré les producteurs libanais et est revenu avec une série d’entretiens. Le premier entretien avec Marc Hochar de Château Musar

Marc Hochar à la journée des Vins du Liban le 14 mai 2013

Beyrouthparis.com : Considérez-vous cette journée du vin du Liban en France comme une consécration du vin libanais à l’étranger ou bien une étape parmi d’autres vers une reconnaissance internationale ?

Marc Hochar, Château Musar :  Ce n’est qu’une petite étape parmi tant d’autres à franchir.  Malgré son historique de plusieurs siècles, le Liban commence à peine a exister sur la carte des vins du monde, et il reste encore beaucoup a faire pour atteindre le grand public.

Beyrouthparis.com : Quelles mesures les producteurs libanais  devront-ils  prendre collectivement ou individuellement pour rendre le vin libanais plus compétitif sur le marché international ?

M. Hochar : Un vin « compétitif » n’est pas un vin digne de ce nom, et se limite à un liquide a boire.  Pour nous, le vin parle de lui-même, la qualité et l’identité seront les seuls gages d’une réussite à long terme. 

Beyrouthparis.com : Comment décrivez-vous en quelques mots les points forts du vin du Liban ?

M. Hochar : Unique.

Beyrouthparis.com : Qu’est ce qui explique l’expansion de l’industrie vinicole libanaise. Une histoire de passionnés ou bien des conditions objectives favorables ?

M. Hochar : Les deux.  D’une part un terroir et des conditions qui permettent d’obtenir des raisins ayant une saveur  exceptionnelle, d’autre part des individus passionnés qui ont ouvert la voie il y a plusieurs décennies et qui sont rejoint par une nouvelle génération de passionnés.

Beyrouthparis.com : Comment les pouvoirs publics libanais peuvent accompagner concrètement ce dynamisme du secteur vinicole ? Que demandent les producteurs du vin au gouvernement libanais ?

M. Hochar : Le vin est un des rares produits exporté par le Liban, et est porteur d’une image prestigieuse.  Tout effort de la part du gouvernement pour aider le secteur, quel qu’il soit,  ne pourra qu’aider à élever l’image du Liban à l’étranger.

Beyrouthparis.com : L’appellation Vin du Liban vous convient-elle comme un levier de vente à l’export. Comment mettre en valeur cette appellation ?

M. Hochar : C’est un effort à faire sur le long terme avec tous les vignobles afin de garantir la source et la qualité des vins « made in Lebanon ». 

Beyrouthparis.com : Quelle place pour les petits/jeunes producteurs sur le marché d’exportation à coté des noms bien établis (Château Musar, Ksara, kefraya) ?

M. Hochar : Chaque propriété a sa place.  La production du Liban est minime a l’échelle mondiale, et seule la qualité des vins permettra d’établir le marché et la réputation de chaque vignoble a l’exportation.

Beyrouthparis.com : Croyez vous que l’expérience de Château Musar de miser sur le marché international plutôt que sur le marché local peut être dupliqué par les autres producteurs, étant donné la petite taille du marché local ainsi que sa volatilité ? 

M. Hochar : Le marché local de la consommation est en augmentation nette, mais il ne peut accommoder la totalité des nouveaux entrants.  Il n’y a pas d’autre issue que de se développer a la fois au Liban et a l’international.

Beyrouthparis.com : Croyez-vous que la culture du vin se généralise au Liban ou bien il s’agit toujours d’un public élitiste ?

M. Hochar : La consommation de vin au Liban est en nette augmentation, tout comme dans le monde entier, et ce n’est qu’une question de temps avant qu’elle ne soit accessible à tout un chacun au Liban.

Beyrouthparis.com : La présence du vin Libanais en France est elle une présence de reconnaissance ou croyez vous réellement à des objectifs commerciaux ambitieux sur le marché français, marché qui n’est pas facile à percer pour le vin étranger ?

M. Hochar : La France est un grand ami du Liban, et un pays avec une grande culture et consommation de vin.  Il semble naturel de commencer un tel effort en France avant de s’étendre ailleurs. 

Beyrouthparis.com : Château Musar a une renommée internationale. Êtes-vous satisfait des quantités écoulées sur le marché français ?

M. Hochar : Le plus important pour nous est d’atteindre un public éclairé qui recherche nos vins pour leur identité et unicité.  Nos consommateurs en France sont a l’image de nos vins ; nous recherchons la qualité, et non pas la quantité.

Beyrouthparis.com : Quels sont vos objectifs sur le marché français ?

M. Hochar : Surprendre et charmer les consommateurs

Beyrouthparis.com : Quelles nouveautés avez-vous à nous annoncer concernant Château Musar ?

M. Hochar : La constance.

Beyrouthparis.com : Quels sont selon vous les actions à entreprendre pour donner plus de visibilité au vin du Liban en France ?

M. Hochar : Je ne crois pas aux solutions miracles, au marketing.  C’est un travail de longue haleine ; les consommateurs doivent avoir l’occasion de gouter nos vins, et ça prend du temps.  A eux ensuite de faire leur choix.

Beyrouthparis.com : Que dites vous aux amateurs de vin en France pour les encourager à déguster du vin libanais ?

M. Hochar : La curiosité est le chemin qui mène à de nouvelles découvertes.  Le vin, de par sa nature vivante, est toujours amené à nous apprendre quelque chose de nouveau.  Il faut juste s’aventurer. 

Beyrouthparis.com : Un mot pour les clients de beyrouthparis.com

M. Hochar : Bonne dégustation !

 

Plus sur Château Musar                                                   Les vins de Château Musar

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Comme l’hirondelle annonciatrice du printemps, le Festival de Beiteddine a lancé sa programmation pour l’été 2013. Des spectacles divers et variés adaptés à tous les goûts : du musical à la variété française et arabe, en passant par le cirque, le jazz, la danse contemporaine ou encore un concert qui réanime les échos musicaux de Syrie. Les festivités, qui débutent le 21 juin, célébreront la culture et l’art envers et contre tout !

«Nous sommes parfaitement conscients des périls qui menacent, des retombées de la crise syrienne et de la possibilité que soient suspendus certains spectacles, mais quelles que soient les difficultés, rien ne peut freiner l’élan du Festival de Beiteddine. Né, rappelons-le, en pleine guerre, il y a 28 ans», a affirmé avec vigueur sa présidente, Nora Joumblatt, au cours de la rencontre avec la presse, tenue à la salle de verre du ministère du Tourisme pour le lancement du programme des soirées beiteddiniennes de 2013.

Cette volonté de poursuivre la mise en place d’événements culturels en dépit de tous les écueils a été saluée par les ministres sortants du Tourisme et de la Culture, respectivement Fadi Abboud et Gaby Layoun, ainsi que par le président de l’ordre de la presse, Mohammad Baalbacki. Ils ont tous mis l’accent sur la nécessité de maintenir cet apport civilisateur qu’offrent les festivals internationaux. Et qui, en dépit de toutes les crises, les schismes, les divisions, finissent par faire se retrouver les Libanais et attirer les touristes.

 

Pour cette 28e édition, qui se tiendra donc du 21 juin au 10 août, le comité du festival a réussi à programmer, envers et contre tout (avec le soutien de ses 2 principaux sponsors, la BankMed et la Société générale), un calendrier de spectacles harmonieusement diversifiés. Et répondant à tous les goûts. Incluant également une grosse production maison ! 

21 et 22 juin
On the Steps of Marco Polo (Sur les pas de Marco Polo). En ouverture, la production du festival: une comédie musicale signée Alain Weber et Kyriakos Kalaitzidis, illustrant le voyage de Marco Polo sur la Route de la soie. Plus de 70 artistes, entre musiciens, chanteurs et danseurs du Liban et du monde (Chine, Mongolie, Kazakhstan, Inde...), prennent part à ce périple scénique, dont : Rafic Ali Ahmad dans le rôle titre, Abir Nehmé, Charbel Rouhana (qui a signé des compositions spéciales pour ce spectacle), Mohammad Moutamedi, la Sima Dance Company, l’Indian Dance Troupe Gair, Ensemble Venise, ainsi que l’Orchestre philharmonique libanais, conduit par Loubnan Baalbaki...

26, 27, 28 et 29 juin
Splendid Circus présenté par la troupe acrobatique chinoise. L’un des plus fabuleux cirques de Chine, formé de 80 artistes et acrobates. Et aux 48 médailles internationales. Un show spectaculaire, spectacle à couper le souffle, offrant un divertissement familial à ne pas rater. 

4 et 5 juillet
Kazem as-Saher. Il se produit presque tous les ans à Beiteddine, sans jamais lasser ses fans inconditionnels! Le crooner irakien fera, cette année encore, chavirer le cœur de ces dames avec sa poésie chantée empruntée aux vers sensuels et romantiques du plus grand poète du monde arabe, Nizar Kabbani. 

17 juillet
Dee Dee Bridgewater et Ramsey Lewis. Une soirée en compagnie de deux légendes du jazz! La première s’était déjà produite à Beiteddine, en 1997, en duo avec une autre grande voix, la cantatrice Wilhelmenia Fernandez. Cette fois, c’est accompagnée du fabuleux compositeur et pianiste de soul jazz américain (3 Grammy Awards et 7 disques d’or) que la diva d’ébène égrènera de sa voix chaude et veloutée les notes bleues sous le ciel étoilé de la montagne libanaise. 

19 juillet
Échos de Syrie. Une nuit du souvenir avec Kinan Azmeh, jeune clarinettiste et compositeur syrien, et l’ensemble de musique expérimentale et moderne al-Hiwar, mais aussi Ibrahim Keivo et ses chansons traditionnelles syriennes, ainsi que Rasha Rizk et son répertoire oriental classique de mouachahate et koudoud. « L’idée était de rassembler dans un même concert les diverses facettes de la musique syrienne, traditionnelle et contemporaine, populaire, spirituelle, urbaine... » indique Nora Joumblatt. 

1er août
Les Nuits, du ballet Preljocaj. Créé à l’occasion de Marseille-Provence 2013 et inspiré des Mille et Une Nuits, ce ballet sensuel et résolument contemporain, dont la première a eu lieu le 29 avril au Grand Théâtre d’Aix-en-Provence, est une flamboyante interprétation de l’Orient, de ses mystères et de ses sensuelles arabesques, qui fascinent tant Angelin Preljocaj. Faut-il encore présenter au public libanais, plus particulièrement aux festivaliers de Beiteddine, ce fameux chorégraphe français d’origine albanaise ? Il avait déjà présenté sur la scène du palais des émirs deux de ses plus belles créations Roméo et Juliette (Victoires de la musique en 1997) et Blanche-Neige (en 2010). 
Un chorégraphe couronné de prix et de reconnaissance (officier des Arts et des Lettres, chevalier de la Légion d’honneur et officier de l’ordre du Mérite, Grand Prix national de la danse...). 
Et qui collabore, à chaque fois, avec de grands noms du design pour les décors et costumes. Ceux des Nuits sont signés Azzedine Alaïa. 

10 août
Patricia Kaas. La célèbre chanteuse, qui s’était produite au Liban il y a une quinzaine d’années, revient cette fois dans le cadre de sa tournée mondiale présenter « Kaas chante Piaf », un hommage, en reprises, à l’une des plus grandes voix françaises de tous les temps. Un concert relevé d’un décor et d’une scénographie innovants, incluant des vidéos et photos inédites de la môme Piaf ! 

Soirées off

 

1er juin
Étincelles de Georges Schéhadé. Ce spectacle des étudiants de la deuxième année de l’école des arts décoratifs de l’ALBA (atelier espace et communication) offre un divertissement visuel et sonore autour de l’œuvre de Georges Schéhadé. 

4 août
Concert du LeBAM. La jeune formation symphonique de la Lebanese Band Association pour la promotion de la musique donnera, pour la seconde année consécutive, un concert gratuit dans la cour du palais. 

Expositions parallèles
Parallèlement aux soirées, deux expositions sont à l’affiche du Festival de Beiteddine. La première est un hommage à Maroun Bagdadi, le cinéaste libanais, réalisateur de Hors la vie, prix du Jury à Cannes en 1991, tragiquement disparu en pleine ascension internationale. Elle est réalisée avec le concours de Nadi Likol Nas et la Fondation Liban Cinéma. 
Et la seconde, organisée avec le concours de Art Lounge Beiteddine, est consacrée aux sculptures d’Anachar Basbous

* Billets en vente au Virgin Ticketing Box Office. Tél. (01)999666. 
Infos aux: 01/368378/ 373430 ou sur le site :www.beiteddine.org

 

L’Orient le Jour du 9 mai 2013

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Quelque mille deux cent bouteilles seront seront mises aux enchères les 30 et 31 mai à l'hôtel Drouot à Paris, soit un dixième de la cave présidentielle française. Des bouteilles de Petrus 1990 estimées à deux mille deux cents euros pièce, mais aussi des crus plus modestes à partir de 15 euros figureront dans le lot.

La sélection préparée par Virginie Routis, chef sommelière du palais de l'Elysée, est dominée par le Bordelais et la Bourgogne, mais comprend aussi des vins de Loire, d'Alsace, du Sud-Uuest ou de la vallée du Rhône.
"Tous ces vins furent servis à la table du président de la République et ont, pour certains, accompagné de grands moments de l'histoire de la Ve République", souligne Drouot.

Créée en 1947, sous la présidence de Vincent Auriol, et réaménagée en 1995 pour améliorer la conservation des vins, la cave présidentielle s'est enrichie au fil des décennies. Ces enchères doivent permettre son renouvellement.
En ces temps de crise, l'Elysée assure prévoir de réinvestir le produit de cette vente dans des vins plus modestes et "l'excédent sera reversé au budget de l'État".

Le Monde du 30 avril 2013

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Comme chaque année, l'ULCM France organise, sous l’égide du ministère libanais du tourisme,
les Elections "Miss Liban-France 2013", le dimanche 16 juin 2013 

aux salons prestigieux de l’Hôtel Marriott des Champs Elysées

La miss élue représentera la France lors des élections de Miss Liban Emigrée
cet été à Dhour Choueir-Liban (séjour et billet d'avion assurés). 

Toute candidate désirante participer à cette élection doit remplir les conditions suivantes :
- être résidante en France (Métropole et DOM/TOM)
- être de père et/ou de mère libanais
- avoir entre 18 et 25 ans
- mesurer plus de 1.65m

Les candidates sont priées de contacter par mail, Madame Randa LTEIF-STEPHAN,
Présidente du Comité des Elections de Miss Liban-France : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
les candidates retenues doivent se présenter le samedi 18 mai 2013 à Paris devant le comité de présélection.

Cette année, le grand styliste libanais Dany Atrache rejoint l'équipe de professionnels qui offrent,
gracieusement, leurs compétences pour rendre cet événement, encore plus prestigieux, à l'image de Paris, Capitale de la Mode et de la Beauté.

Dany Atrache fera le déplacement du Liban pour habiller les candidates en robes du soir. www.danyatrache.com

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Du 17 au 22 avril, le Salon Arvinis a accueilli, à Morges, au bord du lac Léman, une centaine d’exposants et un catalogue de 2 500 vins, dont une belle palette libanaise, hôtesse d’honneur de la manifestation et particulièrement appréciée pour son caractère et sa générosité. Retour sur cette mise en carafe orientale orchestrée par Antoine Hobeika, entrepreneur enthousiaste de la région lémanique.

Le stand libanais au Salon Arvinis. photo Zahi Haddad

Antoine Hobeika aime le vin libanais et il le montre. Installé sur les rivages du lac Léman depuis une trentaine d’années, à quelques encablures de Genève, le grossiste lance un regard passionné et satisfait en repensant à la décade écoulée. Ainsi, il se rappelle des débuts, en 2001, Lorsqu’il a commencé à réunir, sous son aile, des domaines viticoles libanais pour les représenter en Suisse. Un par un, jusqu’à toucher la dizaine. Dans le même temps, patiemment, il a pris son bâton de pèlerin pour frapper à la porte des organisateurs d’Arvinis et les convaincre d’offrir les crus libanais aux visiteurs avertis de cette foire, principale manifestation de Suisse romande dédiée aux vins. Jamais découragé par le scepticisme qu’il rencontrait régulièrement, Antoine Hobeika a finalement atteint son rêve, plus de dix ans après sa première tentative, grâce à un verre partagé avec les responsables d’Arvinis. Un verre et une conviction absolue. « Je voulais rappeler, dans un pays féru de ses vignobles, que le Liban est le pays de la vigne, riche d’une tradition millénaire, et qu’il a exporté le vin à travers le monde », raconte cette force tranquille avec un accent libanais légèrement teinté d’helvétie chantante.

Accueil magnifique
Mais son pari était également de proposer des vins de chaque coin du Liban, d’en faire goûter et apprécier chaque spécificité, chaque couleur, du plus fruité au plus tannique, du plus petit au plus grand vignoble, que la production atteigne quelques milliers de bouteilles ou plus de deux millions. Il lui fallait aussi montrer la complémentarité des 27 000 hectares mis chaque année en bouteille. Ainsi, le stand libanais, annoncé par un drapeau national géant, a pris ses quartiers, en demi-cercle convexe, dans la vaste halle de bois de la gare de Morges, s’étendant sur 4 600 mètres carrés. Lovée à une dizaine de kilomètres de Lausanne, la petite ville a les pieds dans l’eau lémanique, la tête dans les majestueuses vignes qui la surplombent et une longue tradition viticole.
Profitant d’une météo particulièrement maussade et fraîche pour un mois d’avril, 22 000 curieux, amateurs et professionnels se sont succédé au portillon, tous heureux du détour. « Je connaissais un ou deux domaines, mais je n’imaginais pas qu’il puisse y avoir une telle variété de goûts et de parfums », nous confiera un vigneron suisse, un habitué de la manifestation. « L’accueil est absolument magnifique, s’exclame, enjoué, Antoine Hobeika. Un groupe de dégustateurs m’a même dit apprécier le caractère, l’opulence et la perfection des arômes et du velouté des crus qu’il a dégustés en ajoutant qu’ils étaient aussi généreux que les Libanais. » Même écho du côté des détaillants, dont Nathalie Saïd-Touma, de Château Saint-Thomas : « Nous avons reçu beaucoup de visites de gens d’abord surpris qu’il existe une viticulture libanaise, puis enthousiasmés par la chaleur et la force de nos vins. »
Nouvel ambassadeur
Mission donc accomplie pour Antoine Hobeika qui a également pu accueillir le nouvel ambassadeur du Liban, Mohammad Haraké, arrivé en Suisse quinze jours plus tôt et venu saluer les exposants à l’occasion de l’inauguration de cette dix-huitième édition d’Arvinis. Une réussite également soulignée par la foire qui rappelait, au moment de fermer ses portes, les éloges faits à « ces vins puissants et gorgés de soleil ». Des organisateurs également heureux de constater que, à l’heure des difficultés économiques mondiales, la « cohabitation harmonieuse entre vignerons suisses et producteurs étrangers » est possible.
À force d’avoir tant rêvé, Antoine Hobeika laisse à la Suisse l’empreinte d’un Liban séduisant et, en guise de cadeau d’adieu, deux ceps libanais pour garnir, comme le demande la tradition, la treille d’Arvinis à Morges. En attendant peut-être de présenter, un jour, la vingtaine d’autres domaines qui complètent agréablement la vigne libanaise. De quoi porter, encore un peu plus loin, le rêve.

L’Orient le Jour du 27 avril 2013

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