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Insitut Issam Fraes - AUB
Si le Liban est fréquemment poussé à la une de la presse internationale par des histoires glauques (décapitations, attentats, crise politique), il arrive aussi que Beyrouth se fasse remarquer pour des nouvelles autrement plus positives. Ces derniers jours, ce sont un institut universitaire et une librairie qui ont les honneurs de la presse internationale.
Ainsi, l'Institut Issam Farès pour les politiques publiques et affaires internationales s'est fait une place dans le classement établi parArchitecture Digest (AD), une publication de référence dans le secteur des meilleurs bâtiments universitaires récents à travers le monde.
Cet édifice, qui se trouve sur le campus de l'Université américaine de Beyrouth, a été conçu par l'architecte irakienne de renom, Zaha Hadid, elle-même ancienne étudiante de l'AUB. « Comme d'habitude, la conception dynamique de Zaha Hadid semble être en mouvement, avec ses fenêtres en forme de parallélogramme », écrit AD.
Dans le palmarès établi par le magazine, on trouve un autre bâtiment conçu par Zaha Hadid, la bibliothèque et le centre d'apprentissage de l'Université de Vienne. Figurent également dans le « Top 9 » d'AD le centre Saw Swee Hock de la London School of Economics ou encore un centre de la prestigieuse Université de Yale.
L'Institut Issam Farès, une bâtisse de 3 000 mètres carrés, a été inauguré le 29 mai 2014. « Ce bâtiment affirme avec certitude que nous ne sommes pas une université qui reste ancrée dans le temps et l'espace, mais que nous défions la pensée conventionnelle, et promouvons le changement et les nouvelles idées », avait déclaré l'ancien président de l'AUB, Peter Dorman, lors de la cérémonie d'inauguration. Créé en 2006 au sein de l'AUB – qui, elle, a été fondée en 1866 –, l'Institut Issam Farès s'est imposé comme un think tank en produisant des recherches relatives aux questions régionales et aux affaires internationales.
Zaha Hadid, première femme à avoir décroché le Pritzker Architecture Prize en 2004, a expliqué que l'objectif de l'édifice qui « mêle voies, liens et vues sur le campus » est de « créer un forum pour l'échange d'idées, un centre d'interactions et de dialogue ». « Le design établit l'institut comme un carrefour, une intersection à trois dimensions et un espace où les étudiants, les professeurs, les chercheurs et les visiteurs de l'université se rencontrent et interagissent », avait encore dit Zaha Hadid lors de son discours inaugural.
Le bâtiment de Issam Farès n'est pas le seul à avoir les honneurs de la presse internationale ces jours-ci. Dans le top 10 mondial des librairies d'art et de design établi par le Huffington Post, s'est glissée une « élégante et accueillante » librairie de Beyrouth : Papercup.
Rania Naufal a ouvert sa librairie dans le quartier de Mar Mikhaël il y a cinq ans. On y trouve « des livres accrocheurs pour enfants, des romans graphiques, des guides de voyage. Elle y sert aussi du café, du thé et des gâteaux faits maison », peut-on lire dans le journal en ligne.
Papercup est un endroit atypique, l'antre d'une passionnée, très tôt contaminée par la passion familiale pour la lecture et le monde de l'édition. Le père de Rania Naufal est PDG de Levant Distributors, et son grand-père, Pierre, n'est autre qu'un des frères et piliers de la librairie Antoine auprès d'Émile Naufal et du fondateur Antoine Naufal. Sur les étagères, qui montent du sol au plafond, la jeune libraire présente des livres qu'elle a choisis un à un. De beaux livres qui parlent de mode, d'art, de design, de sport ou de gastronomie. Elle présente aussi des magazines spécialisés, une section consacrée aux enfants et de la belle papeterie. Un espace hors du temps et de la folie ambiante indispensable en somme.
L'Orient le Jour, 8 septembre 2014
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En 2012, la comédienne libanaise vient en Avignon pour jouer « Ma Marseillaise », son nouveau spectacle dont, peu avant, elle a modifié la fin, aprèsavoir vu sa demande de naturalisation refusée. C’est alors qu’un article du « Monde » va interpeller Manuel Valls, ministre de l’intérieur.
Libanaise, je suis arrivée en France en 2005. En 2007, j’ai présenté mon premier spectacle, Le jour où Nina Simone a cessé de chanter, à Avignon, dans le « Off », au Théâtre des Halles. Ce fut un grand succès. Après, j’ai tourné pendant quatre ans avec ce spectacle, qui s’inspirait largement de mon histoire au Liban, pendant la guerre. En même temps, j’écrivais une suite, Ma Marseillaise, sur mon arrivée en France, et je préparais une demande de naturalisation, que j’ai déposée en 2012.
Une semaine avant la première de Ma Marseillaise, qui elle aussi a été créée au Théâtre des Halles, j’ai reçu une lettre recommandée du ministère de l’intérieur. Je suis allée la chercher à la poste, je l’ai ouverte, et j’ai éclaté en sanglots : ma demande était refusée, au motif que mon insertion professionnelle était incomplète. C’était surréaliste, parce que j’avais travaillé tout le temps, et que j’étais en règle avec le régime des intermittents dont dépendent les comédiens. Mais, être intermittent, c’est alterner des périodes d’emploi et de chômage. Et cette situation ne donne pas droit à la naturalisation. Il faut avoir un contrat à durée indéterminée.
Avignon : porte-bonheur
J’étais complètement démoralisée quand je suis arrivée à Avignon. Je me demandais comment j’allais gérer cette situation, je ne me voyais pas refaire les papiers tous les six mois, avec tout ce que cela implique. Comme je termine mon spectacle en chantant La Marseillaise, j’ai décidé de rajouter une phrase, à la fin du spectacle, pour dire qu’on m’avait refusé la nationalité. Je l’ai fait. Et, une nouvelle fois, Avignon m’a porté bonheur.
Non seulement Ma Marseillaise a connu le succès, ce qui n’était pas du tout acquis, mais un journaliste du Monde est venu, il a aimé le spectacle et a écrit un article le 21 juillet 2012 dans lequel il parlait du refus de la naturalisation.
Le jour même de la parution, le bureau du ministre de l’intérieur, M. Valls, a laissé un message au Théâtre des Halles me demandant de rappeler un numéro précis. Je n’étais pas au théâtre, mais, le lendemain, quand j’y suis arrivée, Alain Timar, le directeur, m’a accueillie en disant : « Tu vois comme ça sert, le théâtre. M. le ministre t’a appelée. Il va te donner la nationalité. »
J’ai cru que c’était une blague, Alain aime en faire. Mais quand je suis montée dans le bureau et que j’ai entendu le message, j’ai compris que c’était vrai. J’ai appelé le ministère, on m’a dit que le ministre avait lu l’article, il connaissait mon travail et il me présentait ses excuses : le refus de la nationalité était une erreur administrative qu’il fallait corriger, la République serait honorée de mevoir porter ses couleurs, me disait en substance son secrétariat. Je n’arrivais pas à sortir un mot, je tournais dans le bureau, en pleurant de joie.
Au téléphone, on m’avait précisé que je devais présenter un recours, et que le ministre allait annoncer qu’il ne serait plus nécessaire d’avoir un contrat à durée indéterminée pour obtenir la nationalité française. C’est ce qui s’est passé.
Le 16 octobre 2012, le ministère de l’intérieur a spécifié dans une circulaire que « la nature du contrat (CDD, contrat d’intérim) ne doit pas constituer un obstacle en soi, dès lors que l’activité permet de disposer de ressources suffisantes et stables ». J’ai eu mon passeport entre les mains le 31 décembre 2012, et j’ai reçu ma carte d’identité le 12 janvier 2013.
Ainsi, un article du Monde a changé ma vie. Mais pas seulement la mienne. Il a aussi changé la vie d’autres personnes qui, désormais, pourront, comme moi, être intégrées dans la société où elles ont choisi de travailler, et de vivre. »
Le Monde 3 juillet 2014
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Comme chaque année, sous le haut patronage de l’Ambassade du Liban en France et en partenariat avec l’Office du Tourisme du Liban en France,
l'ULCM France organise le 8 juin 2014, l'Election "Miss Liban-France" ....
La "Miss Liban-France 2014" représentera la France au Liban à l'élection "Miss Lebanon Emigrant" le 9 août 2014 , organisée par la municipalité de Dhour El Choueir sous l'égide du Ministère du Tourisme Libanais.
Toute candidate désirante participer à cette élection doit compléter et renvoyer le formulaire joint et remplir les conditions suivantes :
- Vous résidez en France
- Vous êtes de père et/ou de mère libanais
- Vous avez entre 18 et 25 ans
- Vous mesurez plus d'1.65m
- Vous êtes prête, si élue, à représenter la France à Miss Lebanon Emigrant au Liban le 9 août 2014 (billet et séjour assurés)
Envoyez votre candidature avant le 30 avril, en répondant à ce mail et à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Edmond Abdel Massih Randa Lteif STEPHAN
Président du Conseil ULCM-France Présidente du Comité Miss Liban-France
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Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, le club œnologique Pyrole à Evreux a accueilli beyrouthparis.com pour une soirée de dégustation et découverte des vins du Liban au restaurant Le Jean Bouin. Une sélection de 13 vins de cinq vignobles libanais a été présentée (trois rosés, trois blancs et le reste en rouge).La dégustation a été animée par Aurélie Flammand, critique de vin, autour d’un délicieux repas préparé et servi par Ludo et Jany. Les vins dégustés ont séduit les membres du club. Selon les critiques émis quelques vins stars ont été distingués : Ixir Altitudes rosé 2009 et Musar cuvée rosé 2008, des rosés de gastronomie ; Musar cuvée blanc 2008 et Château Musar 2003 blanc, des blancs uniques ; Et dans le rouge, El Ixsir 2009, Baal rouge 2009 et Château Musar 2001, des vins d’exception. Une agréable surprise à marqué la fin de la soirée; Ludo nous a offert pour une dégustation à l’aveugle un rouge 1991. Un délice.
Devinez ce que c’était…. Un Château Musar.
Merci au club Pyrole et à Ludo, Jany et Aurélie pour cette soirée mémorable.
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Plusieurs jeunes designers libanais ont les honneurs de la presse internationale ces derniers temps. Pas moins de quatre Libanais ont réussi à s'infiltrer dans les pages du numéro d'avril de ELLE décoration : Marc Dibeh et Marc Baroud, avec leur collection « Wires », David Raffoul et Nicolas Moussalem pour leur collection « Tessa ». Pour ces derniers, ELLE salue « un style rétrofuturiste, mâtiné d'une touche d'humour, et un goût pour les mélanges de matières », pour les premiers, « un premier coup d'essai qui a tout d'un coup de maître ».
En novembre dernier, Marc Dibeh et Marc Baroud étaient déjà mentionnés parmi les cinq coups de cœur design du Wall Street Journal. Marc Dibeh, jeune designer de 28 ans, ne cache pas son bonheur de voir le travail du duo qu'il forme avec Marc Baroud salué dans les médias étrangers. « J'étais à New York pour la première fois de ma vie, je me réveille, j'ouvre le Wall Street Journal et je découvre que je suis dedans ! » raconte-t-il à L'Orient-Le Jour, avant d'ajouter : « C'est toujours gratifiant d'être cité dans un journal international. »
« Wires » avait commencé par être, en 2012, une ligne de meubles que le jeune designer, également architecte et architecte d'intérieur, décrit ainsi : « Wires, c'est l'histoire d'une ligne qui subit des maltraitances et des déformations. Chaque objet est le résultat de la maltraitance d'une ligne. »
Aujourd'hui, « Wires » est aussi une collection de luminaires. « C'est le fruit du hasard. Lorsque nous avons appris que la galerie libanaise ArtFactum allait nous représenter lors de l'exposition annuelle de design contemporain à Miami, nous avons élargi la collection », explique Marc Dibeh.
Le duo de designers fait de l'utilisateur du luminaire « l'élément-clé de l'objet ». « En touchant le luminaire, il allume, éteint ou tamise la lumière », explique Marc Dibeh qui veut créer des objets fonctionnels avec une approche ludique. « Je dis souvent qu'il faut faire les choses sérieusement sans jamais se prendre au sérieux », confie le jeune Libanais.
Autre jeune designer libanais de luminaires salué par la presse internationale, Ghassan Salameh, 28 ans, un des « nouveaux talents » du numéro de mars-avril de Harper's Bazaar Interiors.
« J'ai toujours été passionné par la lumière, c'est l'un des éléments les plus importants d'une maison, elle change toute l'atmosphère », explique-t-il à L'Orient-Le Jour, reconnaissant qu'il est « très excitant d'avoir été choisi comme nouveau talent par ce magazine ».
C'est à Beyrouth, lors de la Design Week en juin 2013, que le travail de Ghassan Salamé a été exposé pour la première fois. « Depuis, mon travail est de plus en plus connu », confie-t-il.
Le jeune homme garde toutefois les pieds sur terre. « Mon but premier n'est pas d'être connu, mais d'être un designer d'objets et de faire mes débuts seul, sans budget », dit-il, espérant tout de même finir par s'imposer en tant que designer contemporain.
Tout le processus de création est important pour Ghassan Salamé, de l'idée jusqu'au produit final, en passant par la production, une étape dont il se charge souvent parce que c'est là que « l'objet prend forme et évolue ». « Lorsque je crée, je me base sur une idée et non sur une tendance », précise-t-il.
Interrogé sur l'intérêt que suscite le « design libanais », Ghassan Salamé évoque l'élément de surprise. « Lorsque des étrangers nous rencontrent, nous Libanais, ils pensent à la guerre, au désert, que sais-je encore... Alors que notre réalité est tout autre », dit-il, avant d'ajouter : « Nous avons des talents au Liban ! Et nous sommes ouverts au monde. »
Pour Marc Baroud, 35 ans, cocréateur de la création « Wires » et directeur de la section design à l'ALBA, le design libanais est à l'honneur car « il y a un intérêt pour la région et parce qu'il y a, au Liban, un renouveau de la créativité, une volonté de faire perdurer ou faire renaître des techniques artisanales ». Ce dernier tient particulièrement à cœur au jeune homme qui estime que « sans les artisans et sans les savoir-faire locaux, nous aurions du mal à nous inventer ».
OLJ 24 mars 2014
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