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« C’est notre regard qui enferme souvent les autres dans leurs plus étroites appartenances, et c’est notre regard aussi qui peut les libérer »
Amin Maalouf, les identités meurtrières
Je m’appelle Roda Fawaz. Je suis comédien et réalisateur. Je finalise actuellement mon prochain film, dont le tournage aura lieu au Liban. Si ce message commence par une citation d’Amin Maalouf, c’est parce que sans la lecture de ce livre, l’idée de ce film n’aurait pas existé.
Le film : « Détour aux sources » est une fiction. Le jour de ses trente ans, Roda reçoit une enveloppe de son grand-père, mort quinze ans plus tôt. Sur celle-ci, une note : « À n’ouvrir qu’au Liban ». Pour la première fois, Roda part dans son pays d’origine…
Loin des considérations politiques ou confessionnelles, j’ai souhaité donner à ce film une approche personnelle, plus humaine – plus intime. C’est l’histoire de Roda, enfant du Liban qui n’a jamais connu son pays, et qui vit en France. Au-delà, c’est un film sur la diaspora et l’identité. Un film qui s’adresse à trois générations, la première qui s’est perdue dans la guerre, la seconde dans l’exil, et la troisième, celle de Roda, qui peine à trouver sa place.
Comment vivre le fait de ne pas être considéré comme un « vrai Libanais » quand il est au Liban ? Que signifie ne pas parler assez bien la langue de son pays d’origine ? Que signifie porter en soi, physiquement, ou inconsciemment, un pays qu’on ne connaît finalement pas ?
Ces questionnements traversent Roda, et le film. À cet égard, le Liban est pour moi le parfait terrain de jeu – et de « je ». Un pays riche par sa pluralité. Le pays de l’ambivalence culturelle, voire psychologique, que suscite sa position géographique entre l’Orient et l’Occident.
L’identité et le Liban sont pluriels ; je conçois le film de la même manière : doux et amer, drôle et grave, avec cette volonté d’adopter un ton léger et de ne pas se prendre au sérieux. Pour finalement parler des Libanais, du Liban d’aujourd’hui, sans pour autant renier l’histoire du pays, leur histoire… La nôtre ?
Une partie du tournage a déjà eu lieu. Durant ce tournage, nous avons bénéficié de l’enthousiasme de tous les Libanais, quelles que soient leurs confessions, convictions… Il y a eu une réelle union autour du projet. Tous avaient à cœur que l’on parle de ce cher pays, qu’on en montre la beauté et la complexité. Nous avons pu tourner dans les Cèdres, dans les villages du Sud, dans des bars de Beyrouth… À chaque fois, les Libanais, touchés et honorés par notre projet, ont eu à cœur, selon leur moyen, de nous offrir l’hospitalité ou une aide logistique.
Aujourd’hui, je fais appel à vous. Vous, la diaspora libanaise, vous, les amoureux du Liban, vous qui de près ou de loin êtes liés à ce pays. Les financements au Liban étant presque inexistants et la situation économique du pays demeurant difficile, nous nous tournons vers vous afin de nous aider à porter le projet à terme. Nous utilisons une plateforme Internet de financement participatif pour tenter de récolter des fonds, où chacun peut contribuer à produire (à partir de 10 euros) notre film moyennant diverses contreparties.
Vous pouvez visionner les premières images du projet, trouver plus d’informations et produire le film sur le lien suivant :
https://www.touscoprod.com/detourauxsources
Cliquez sur "produire ce projet" et vous serez guidé afin de verser la somme qui vous convient sur le compte du film, en échange, vous recevrez un petit cadeau de remerciement de notre part.
N’hésitez pas à nous écrire si vous avez des questions, à faire passer le message, à en parler sur vos blogs ou sur les forums…
Rejoignez-nous dans cette aventure. Unissez vos forces aux nôtres afin que ce projet puisse voir le jour.
Il ne nous reste que 20 jours pour atteindre notre objectif.
Je vous remercie.
Roda
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Elles sont six femmes sur scène. Leur boulot : déminer le terrain du Liban-Sud, truffé de bombes antipersonnel par l’armée israélienne depuis la guerre de 2006; déminer le terrain de leurs vies, afin qu’elles ne leur explosent pas à la gueule et les anéantissent. Un spectacle signé Milka Assaf.
Au Vingtième théâtre (Paris), Milka Assaf, metteuse en scène franco-libanaise, utilise la scène comme une pellicule documentaire: elle y raconte l’histoire de ces femmes, librement inspirée de faits réels. Cette liberté d’inspiration que la télévision lui a refusée, elle l’a trouvée au théâtre, dernier bastion de résistance à la pensée unique...
Sur scène, en fond d’écran, lever de jour sur ciel pâle, chant du muezzin appelant à la prière et ballet de démineuses. Vêtues de combinaisons noires, masques de protection sur le visage, les femmes avancent munies d’un détecteur de bombes. Les gestes sont précis, prudents, minimalistes. Il ne suffit pas de détecter une mine, faut-il encore sécuriser le périmètre afin que le déminage se passe sans problème, entendez sans mort. Chaque geste compte, il en va de leur survie et de celle de leurs coéquipières. Elles exécutent là une chorégraphie de la vie, de la mort.
Les femmes se retrouvent ensuite dans les vestiaires, comme dans un sas de décompression, pour parler entre elles, se déconnecter de la folle pression de leur labeur, renouer le contact avec les autres, un lien ténu avec la vie. Elles échangent conseils et savoir-faire... mais parlent aussi d’elles, de leurs motivations, de ce qu’elles ne doivent surtout pas garder à l’esprit quand elles sont sur le terrain : tous ces petits tracas ou grands espoirs qui leur font perdre la concentration... et parfois ce qu’elles ont de plus précieux, la vie.
Alors que toute la pièce est hyperréaliste, aussi bien dans les récits qu’elle relate que dans les éléments scéniques – photos, gestes de déminage... – l’envolée lyrique de fin est un véritable manifeste en faveur de l’agnosticisme, cheval de bataille de Milka Assaf.
«La région est magnifique, mais vénéneuse», assène Selma. Son sol abrite entre un et deux millions de mines antipersonnel. Depuis trois ans de travail sur le terrain, 200000 mines ont été désactivées, 14 démineurs sont morts et 50 ont été blessés. Les chiffres sont précis, les faits vérifiés. Avec Les démineuses, nous assistons à un docu-théâtre, comme un docu-fiction. Mais là, pas question, comme pour un documentaire de télévision, de « ligne éditoriale », prétexte qui permet d’écarter tout sujet non politiquement correct. Le théâtre offre encore une belle marge de liberté, une des
dernières.
Genèse de la pièce
En 2009, c’est dans L’Orient-Le Jour que la réalisatrice Milka Assaf découvre quelques lignes sur « ces femmes courageuses qui déminent le Liban-Sud». Elle n’hésite pas à aller sur place, à la rencontre de ces femmes, employées par une ONG scandinave pour «nettoyer» le sol libanais. Elle passe deux mois avec elles, parle avec elles, établit un lien de confiance, recueille leurs témoignages pour un documentaire. Milka Assaf est en effet cinéaste de fiction et de documentaire, habituée depuis des décennies aux circuits audiovisuels, notamment télévisuels français. «Le projet a été refusé par toutes les chaînes de télévision françaises», raconte-t-elle. «Enragée par ce refus, motivé soit-disant par le fait qu’il ne correspond pas à la ligne éditoriale des stations – en fait aborder la guerre de 2006 en parlant des bombes essaimées par l’armée israélienne est un sujet qui ne passe pas en France –, je me suis lancée dans l’adaptation au théâtre, car il me semble que c’est encore le seul espace de liberté», explique-t-elle.
Pour Milka Assaf, il n’était pas question d’enterrer le sujet. Les mines antipersonnel sont une tactique cruelle, meurtrière et ravageuse, qui prolonge la guerre et sévit bien après que les combats aient cessés et que les armes se soient tues. Il est donc important de dénoncer ces pratiques.
Deux autres raisons ont poussé la cinéaste à poursuivre sa démarche: en premier lieu, elle devait à ces femmes de ne pas trahir la confiance qu’elles avaient mises en elle, elle leur devait d’être leur voix; puis, en second lieu, elle se devait à elle-même d’exposer au grand jour et dans un pays qui ne l’entrave pas son agnosticisme. Et pour couronner le tout, c’est la fille de Milka Assaf, comédienne de théâtre confirmée, qui porte le rôle de l’agnostique. «J’ai écrit ce rôle de Shéhérazade en particulier en pensant à elle, pour elle. Je pensais qu’il n’y avait qu’elle qui pouvait le porter.» Et le bien porter, à l’instar des cinq comédiennes qui portent le projet avec énergie et
conviction.
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Vue de Zahlé
On dit que les mezzés ont été inventés à Zahlé, dans la fraîcheur des rives du Berdawni. « Au début du XXe siècle, tout le Levant se retrouvait au bord de ce fleuve, chacun partageant avec ses voisins les spécialités de son terroir. Aleppins, Damascènes, Palestiniens, Libanais y faisaient halte pour se restaurer. Leurs échanges culturels et culinaires ont donné naissance aux mezzés, explique Chérine Yazbeck, auteure de "La cuisine libanaise du terroir". A l’époque, cette cuisine comptait 20 à 30 mezzés, puis très vite elle est passée à 80 petits plats environ, soit une véritable myriade de hors-d’œuvres, froids ou chauds, végétariens ou pas… ».
L’Unesco vient de reconnaître ce patrimoine culinaire en intégrant Zahlé dans son Réseau des villes créatives, dans la catégorie gastronomie. « C’est une première reconnaissance mondiale pour la gastronomie de tout le pays, se réjouit Chérine Yazbeck, qui a réalisé le dossier de présentation de la ville pour l'Unesco.
Lancé en 2004, le réseau, qui comprend désormais 38 villes de toutes les régions du monde, vise à faciliter les échanges d'expériences, de connaissances et de ressources, et se veut un moyen de promotion du développement des industries créatives locales.
Zahlé est la première ville du monde arabe à intégrer le réseau de l’Unesco dans la catégorie gastronomie. Assouan, en Égypte, fait elle aussi partie du réseau, mais dans la catégorie artisanat et arts populaires.
A quoi sert l'inscription dans le réseau ? « A faire parler de Zahlé et de sa gastronomie. Ça peut ouvrir des débouchés et de nouveaux marchés pour les entreprises de la ville », affirme Chérine Yazbeck.
Pour Joseph Diab Maalouf, le président de la municipalité de Zahlé, cette reconnaissance de l'Unesco est « un investissement à long terme ». « Zahlé a beaucoup fait pour la réputation des mezzés à travers le monde. Nous en sommes très fiers », poursuit M. Maalouf, tout juste rentré de Chine, où il a reçu le trophée lors d'une réunion de l’Unesco organisée à Pékin.
Zahlé va maintenant être invitée par d'autres villes du réseau dont elle va, elle aussi, accueillir des représentants, dans le cadre d'un partage d'expériences.
Si sa culture du mezzé a été importante dans le choix de Zahlé pour représenter le Liban, sa longue histoire dans la vigne et l'arak a également pesé dans la balance.
« Le symbole de Zahlé, c’est la vigne, souligne Chérine Yazbeck. L’arak y est distillé depuis la nuit des temps et il y a presque une obligation d’avoir un alambic chez soi. Un proverbe dit d’ailleurs que l’arak est l’eau de Zahlé ».
« De plus, la ville était, je ne dirais pas libertine, mais libérée. Dès les années 1920, on pouvait y boire de l’alcool, et le mezzé ne se consommait pas sans un verre d’arak », poursuit la jeune femme qui, plongeant dans l'Antiquité, rappelle les orgies bien alcoolisées organisées à cette époque dans le temple de Bacchus, à Baalbeck, à quelques dizaines de kilomètres de Zahlé.
La production de vin a quant à elle commencé dans les années 20, pour désaltérer les soldats français stationnés dans la base militaire de Rayak, explique-t-elle.
Ainsi, dès les années 1940, la ville attire les touristes, qui se pressent dans les gargotes puis les restaurants en dur (à partir des années 1960) comme Mehanna et Arabi situés le long du Berdawni, pour déguster les mezzés, écouter Sabah ou Feyrouz, danser la dabké, se laisser emporter par les hakawati, ces conteurs de légendes, ou les zajal, une forme de joute oratoire, raconte Chérine Yazbeck dans son livre. A l’époque, la ville était jumelée avec le Festival de Baalbeck, et les soirées de concert se terminaient dans les restaurants de la ville.
La guerre civile marquera la fin de cette belle époque. Assiégée, Zahlé finit par perdre de son influence.
Malgré tout, « Zahlé vit vraiment au rythme culinaire », assure Chérine Yazbeck, qui vante au passage l'incroyable hospitalité de la « fiancée de la Békaa », qui reste à ses yeux un « lieu incontournable de la gastronomie ». « La ville recèle beaucoup de très bons établissements. Il faut faire perdurer ces traditions, ces savoir-faire culinaires », poursuit la jeune femme en évoquant avec gourmandise un restaurant qui hache encore à la main la viande pour le kefta.
La désignation de Zahlé comme membre du réseau des villes créatives permet en tout cas de la remettre sur la carte des villes gastronomiques du monde. Mais le président de la municipalité, Joseph Diab Maalouf, ne compte pas en rester là, et espère que Zahlé sera également reconnue dans d’autres domaines, comme la poésie, pour avoir donné naissance à tant de poètes.
L'Orient le Jour 28 octobre 2013
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En visite au Salon des "Vins du Liban" à Paris, Olivier Poussier, meilleur sommelier du monde et membre du comité de dégustation de La Revue du vin de France, a apprécié tout particulièrement le vin blanc du Château Musar et le rouge Grande Réserve 2009 de Ixsir. Voici ses impressions sur ces deux grands vins :
Le blanc de Château Musar possède une forte identité méditerranéenne. Il est constitué à 50 % des cépages historiques libanais que sont l'Obaideh et le Merwah.
Contrairement à beaucoup de vins libanais, d'expression technique, ce vin blanc 2005 du Château Musar, fait preuve d'une certaine évolution avec une oxydation ménagée et un profil aromatique porté sur la syrah boisée, "vieux meuble". Des notes racinaires, un goût de gélatine avec des notes d'amertume.
C'est un joli vin, d’une rareté parfaite, possédant une complexité loin de toute technicité fermentaire. A déguster sur des fromages de brebis ou de chèvre. Il peut également s'apprécier sur un risotto crémeux avec un fromage assez fort comme le parmesan, ou également sur des viandes blanches avec un fromage gratiné.
La Grande Réserve 2009 rouge d’Ixsir (Propriété de Carlos Ghosn, PDG de Renault-Nissan) est un vin d'une nature sauvage, avec des saveurs de lauriers et d'origan. Il possède une identité méditerranéenne, sans pour autant en avoir les excès ; une belle maîtrise de l'élevage sans pour autant être sophistiqué. C'est une cuvée chaleureuse, méditerranéenne et pleine de soleil.
Les inconvénients que ce genre de vins peuvent receler ne sont pas présents ici : pas de déséquilibre alcoolique, peu d'extraction, c'est un vin savoureux et digeste qui possède une bonne capacité de vieillissement entre 5 et 10 ans".
Merci de cliquer sur les liens ci-dessous pour consulter en vidéo les commentaires d’Olivier Poussier le site de la Revue du Vin de France.
https://www.larvf.com/,coup-de-coeur-pour-un-vin-blanc-libanais-du-chateau-musar,4300791.asp
https://www.larvf.com/,vin-vins-revue-france-salon-liban-ixsir-poussier,13221,4300627.asp
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La capitale libanaise devance Paris, Venise et Barcelone...
Malgré les grues, malgré les crises, malgré les armes, les éruptions de violence, les coupures d’électricité et d’eau et la chute drastique du nombre de touristes… Beyrouth continue de séduire les voyageurs.
C’est ce qu’il ressort d’un nouveau classement réalisé par les lecteurs deCondé Nast Traveler (Condé Nast Traveler’s Readers' Choice Awards) qui, depuis plus de 25 ans, sont invités à élire leurs hôtels, croisières, compagnies aériennes et villes préférées. Cette année, 1,3 million de votes ont été enregistrés.
Et, surprise, Beyrouth se retrouve dans le classement des meilleures 25 villes du monde. La capitale libanaise est à la 20e place devant Paris, Melbourne, Venise et Barcelone…
"La capitale libanaise a beaucoup à offrir à un +voyageur aventurier+, peut-on lire sur le site de Conde Nast Traveler. Découvrez +une cuisine exotique et des cocktails+ dans les +clubs les plus sélects au monde+ dans ce qu’un lecteur qualifie de +Paris du Moyen-Orient+. Cette ville offre +une mosaïque de communautés, religions et modes de vie qui sont un régal pour l’esprit de l’intellectuel+".
Beyrouth obtient une moyenne de 81 points avec 89,6 pour la culture, 85,4 pour la convivialité, 81,3 pour l'atmosphère, 83,3 pour les restaurants, 71,7 pour l'hébergement et 73,9 pour le shopping.
San Miguel de Allende (Mexique), est en première position, suivie de Budapest (Hongrie), Florence (Italie), Salzbourg (Autriche), Charleston (États-Unis) , San Sebastián (Espagne), Vienne (Autriche), Rome (Italie), Sienne (Italie), Québec (Canada), Cape Town (Afrique du Sud), Bruges (Belgique), Vancouver (Canada), Kyoto (Japon), Prague (République tchèque), Cracovie (Pologne), Victoria (Canada), Sydney (Australie), Santa Fe (États-Unis), Séville (Espagne).
En revanche, pas d’hôtel ni de resort libanais dans le classement des dix meilleurs hôtels et resorts de la région.
En 2009, le New York Times avait déjà placé Beyrouth en tête de sonclassement des 44 villes à visiter cette année-là. Et début octobre, lemagazine français GQ avait classé la capitale libanaise huitième sur les 10 plus beaux spots du monde pour le jogging !
"À Beyrouth, la circulation est dense et les voitures, pas forcément toutes récentes, roulent paraît-il de manière peu ordonnée. Ce dernier élément est un détail mais l’ensemble transforme la capitale libanaise en un environnement pollué peu propice à la course à pied", affirmait GQ dans son classement.
"Il existe néanmoins un bel endroit pour s’adonner à sa passion : la Corniche. Bordant le quartier Hamra, elle propose une belle promenade, rythmée, en bord de plage. Adieu les obstacles et l’air vicié, place à des rambardes bleues en aluminium et des couchers de soleil apaisants. Une oasis de fraicheur", poursuivait quand même le magazine.
Sauf que les rambardes ne sont plus bleues depuis le réaménagement de la corniche il y a plusieurs années et que l'air, en bordure d'une route à double sens, à quatre voies et souvent embouteillée n'est certainement pas d'une pureté à toute épreuve. Sans oublier ces chaudes soirées d'été, quand la corniche baigne dans une odeur d’égouts.
Dans le classement de GQ, Londres occupait la première place, suivie de Sydney et du Mont Cameroun. Figuraient aussi des villes comme Paris et New York... Beyrouth arrivait à la huitième place, devance Rio au Brésil et la Grande Muraille de Chine...
Il y a quelques mois, c'est la cuisine libanaise qui était à l'honneur. Le Liban avait en effet figuré dans la liste des dix meilleures destinations gastronomiques pour 2013 du prestigieux éditeur de guides de voyages "Lonely Planet". "Barbar", le célèbre snack libanais qui a essaimé à travers Beyrouth, a aussi figuré en mai dernier dans la liste des cinq meilleurs restaurants/snacks vendeurs (entre autres) de kebab au monde, établie par la chaîne américaine CNN.
L'Orient le Jour 16 octobre 2013
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