chez 
 
 
 
Madame, Monsieur,

nous avons le plaisir de vous inviter
à la soirée
Lettres du Liban
en présence de
Jad Hatem, Nicole Hatam, Bahjat Rizk et Toufic El-Khoury
ce 12 mai 2012
de 18h30 à 21h30

au 13 rue de l'école polyecthinque
75005, Paris
 
Les dernières parutions de nos auteurs
Jad Hatem, Barbey d'Aurevilly et Schelling
 
Barbey qui a vu en Schelling un grand poète en métaphysique, s’en est inspiré pour étayer sa conception de la création artistique. La présente monographie, la seule à avoir jamais traité du sujet, un sujet insoupçonnable pour la plupart, s’attache à examiner la portée de l’impact de la lecture de Schelling par Barbey critique et, surtout, par Barbey romancier. C’est que le Français a été vivement frappé par la sentence de l’Allemand qui veut que « les passions auxquelles notre morale négative fait la guerre, sont issue d’une même racine avec les vertus qui y correspondent. L’âme de toute haine, c’est l’amour, et la colère la plus violente n’est que le calme troublé et excité dans son centre le plus intime ». L'essai a donc été tenté d’une interprétation de l’ensemble de l’œuvre romanesque en fonction de la dialectique schellingienne du bien et du mal.
 
 
978-2-296-08814-6, 14 euros
 
Jad Hatem est né à Beyrouth. C'est l'un des plus grands philosophes au Liban. Il
s’est adonné très tôt à la littérature et a trouvé sa voie dans la poésie et dans la
critique. Il a tenu à diverses époques la chronique littéraire dans plusieurs revues
francophones de sa ville.
 
Nicole Hatem, Surabondance
 
 
L’abondance est-elle d’abord et essentiellement celle de l’eau ? Et, s’il en est ainsi, d’où vient la surabondance ? De l’eau elle-même ? Du désir qui la porte ? Du réveil désordonné d’un passé qui ne veut pas être celé avant de connaître l’apaisement ? Du vertige des mots affolés par l’approche de la mort ? D’un flot d’images, de pensées et de correspondances nourri de réminiscences littéraires ? Ou la surabondance est-elle l’expérience d’« un plus fin silence » qui fait surgir, dans son sillage, un ouragan de voix ? Elisabeth, l’héroïne de ce récit, tente de résoudre cette énigme, de la décrire, de la chérir et, finalement, de s’en détacher. Avec son dernier souffle, elle abandonnera l’eau à sa liberté d’eau et ses mots à leur destin de signes dans des carnets que le hasard, l’élection ou le devoir, mettront entre les mains d’inconnus plongés dans un « sommeil surnaturel ».
 
978-2-296-08824-5, 17 euros
 
Nicole Hatem enseigne la philosophie à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth.
Elle est spécialiste de la pensée de l’existence, a édité les actes du colloque Sartre
sans frontières et co-dirigé Lumière d’Orient et Orient des Lumières.
 
 
Bahjat Rizk, Monologues intérieurs
 
Les textes repris et remis dans ce volume, ont fait l’objet de publications antérieures séparées, dont la première il y a trente ans, en 1981 à Beyrouth en pleine guerre. Ils sont adressés à des personnes absentes. Cette écriture expérimentale et matricielle se cherche, tourne sur elle-même et se construit en se déconstruisant, au fur et à mesure.
Le temps et l’espace, mesures de la rationalité n’existent plus en tant que cadres empruntés de l’action mais en tant qu’articulations indispensables d’un discours lucide et obsessionnel. Il s’agit de cartes postales, de journal fictif, de paragraphes rythmés et d’écritures parallèles. Tous les personnages s’engagent dans une quête passionnelle qui leur permet d’explorer leur monde intérieur, de l’approfondir, de s’y enfermer ou même de s’y libérer, dépassant à chaque fois leurs propres limites.
 
978-2-296-08826-9, 25 euros
 
Bahjat Rizk, après une carrière juridique et académique, devient attaché culturel à la délégation du Liban auprès de l'UNESCO. Monologues intérieurs est son premier roman.
 
 
 
Toufic El-Khoury, Beyrouth pantomime
 
  Une journée à Beyrouth. Au lendemain de l’assassinat d’un chef politique, une manifestation géante occupe les esprits. 
En marge de la foule, spectateur indifférent, acteur malgré lui, un jeune homme sans nom, cigarette au bec et bières à la chaîne, brillant par sa volonté de ne rien entreprendre, parcourt la ville par ennui, suit une ancienne maîtresse, assiste à une bagarre, se rend à une soirée, écoute avec plus ou moins d’indifférence, le récit des histoires qui se font ou se défont.
Dans ce premier roman, Toufic El-Khoury, dit l’ennui du monde avec une remarquable économie de moyens. La force de ce livre tient à sa concision et à sa sobriété.
978-2-296-03818-9, 14 euros 
 
Toufic El-Khoury est né à Beyrouth en 1982. Il achève ces jours-ci sa thèse de doctorat sur le cinéma. Beyrouth pantomime est son premier roman.

  
 
 
Maurice Elia, Dernier tango à Beyrouth
 
En juillet 1965, de retour au Liban après un an d’études à Paris, Jacques Sasson (20 ans) entame sa carrière de professeur à l’école de l’Alliance Israélite Universelle et sa licence de lettres à l’École Supérieure des Lettres de Beyrouth. Juif libanais (ayant cependant passé son enfance à Alexandrie, sa ville natale), Jacques s’intègre facilement à la vie intellectuelle du Liban des an-nées 60 : il est critique de cinéma dans un quotidien de langue française et chroniqueur aux émissions culturelles de Radio-Liban. Autour de lui, l’esprit traditionnel de tolérance libanaise l’emporte souvent sur la lente montée d’une intolérance diffuse qui ne semble pourtant pas l’affecter : les filles sont belles et le soleil est partout. Les parents de Jacques l’encouragent à mettre en train ses préparatifs de départ pour le Canada. Mais des obstacles majeurs à ce départ définitif vont se présenter. Alors que des menaces de guerre se profilent à l’horizon, Jacques s’attache émotionnellement à son pays qu’il n’avait jamais appris à connaître, à son histoire, à sa géographie, à ses habitants – et fait, dans les six derniers mois de son séjour, une rencontre qui changera sa vie.
 
 
ISBN : 978-2-296-04690-0, 27 euros
 
Maurice Elia a passé son enfance à Alexandrie (Égypte), son adolescence et ses
premières années universitaires à Beyrouth. Il a fait carrière au Québec dans le
domaine du cinéma et a écrit parallèlement plusieurs romans ainsi qu'un recueil de
nouvelles.
  
Orizons, comptoir éditorial fondé en 2007, a fêté la publication de son centième ouvrage au printemps 2011. 

Pendant ces premières années, nous avons poursuivi l'idéal d'une littérature universelle, en publiant des textes de toute époque et provenance, des auteurs de tout âge, culture, formation. 
 
Aux pieds du Panthéon, au 13 rue de l' École Polytechnique, les portes de notre local sont ouvertes aux lecteurs, aux écrivains, aux curieux.
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L’Orient le jour. Par Carla Henoud | 17/04/2012

VIENT DE PARAÎTRE Tout savoir sur les vins libanais... Les domaines, les caves, les grands millésimes et les jeunes méconnus. 416 pages d’informations objectives, utiles et gourmandes, recueillies dans un ouvrage bilingue français/anglais, le « Guide Zawaq des vins du Liban » (éditions Le Commerce du Levant et Tamyras)*. La signature aura lieu demain mercredi à partir de 18 heures à l’hôtel Le Gray.

« L’idée remonte à 2009, lorsque nous avions préparé dans Le Commerce du Levant un numéro spécial sur le vin, confie l’auteure, Muriel Rozelier, journaliste, qui a également signé Une vie de pintades à Beyrouth (Calmann-Levy). Nous nous sommes rendu compte de l’intérêt général croissant pour les vignobles libanais, qui connaissent une véritable renaissance. Nous avions recensé alors une trentaine de producteurs de vin. Aujourd’hui, ils sont 40. »
Le projet prend ainsi forme, de créer un guide bilingue anglais/français, dans lequel le lecteur, amateur de bon vin, puisse puiser toutes les informations nécessaires pour mieux choisir ou découvrir de nouveaux labels, en sortant des sentiers battus. Ce travail de plusieurs mois fut mené en duo. Muriel Rozelier et Sibylle Rizk, rédactrice en chef du Commerce du Levant, ont ainsi partagé les rôles. La première dans celui de rédactrice et la seconde d’éditrice, leur complémentarité a permis, au bout de plusieurs mois de recherches, de proposer un guide écotouristique complet, avec de nombreuses informations à découvrir sur la culture et l’histoire du vin au Liban. Zawaq, qui signifie en arabe celui qui a du goût, s’adresse aux dégustateurs, à ceux qui ont le goût du vin, mais aussi à ceux qui s’intéressent au patrimoine libanais et à son terroir.

« C’est la seule filière agricole qui marche bien au Liban, qui s’exporte et qui réussit, précise l’auteure. Plus de 8 millions de bouteilles de vin sont produites par an au Liban. Du bon et du moins bon. Mais surtout, derrière la vigne, il y a toujours une véritable aventure humaine avec, souvent, l’implication de personnes qui ont la volonté de contribuer au développement de leur région tout en cherchant à la sauver de l’appétit immobilier. »

Une lisibilité claire
Réalisé en association avec les éditions Tamyras, le Guide Zawaq des vins du Liban est un outil clair, tant dans la forme que dans le fond. Les chapitres sont divisés par régions, accompagnés de cartes, de fiches techniques et de photos signées Grégory Demarque. Dans cet ouvrage, le lecteur pourra découvrir toutes les caves du Liban, les détails du vignoble, la liste de tous les vins de la propriété. De même que l’histoire du vignoble libanais depuis l’Antiquité, les caves en devenir, les vignobles des Libanais de la diaspora et même des conseils pour s’initier à l’art de la dégustation.

« Nous avons voulu proposer une vision légère du sujet, souligne Muriel Rozelier, en présentant des attractions touristiques, des adresses d’hôtels et de restaurants dans chaque région citée. Car visiter des vignobles est un plaisir qui peut s’accompagner de lieux intéressants à voir. »

Sélection des meilleurs vins du Liban 
Le point fort du guide, c’est aussi et surtout d’avoir réuni en exclusivité au Liban un jury international qui a dégusté à l’aveugle la quasi-totalité de la production de vins libanais pour la noter et sélectionner les 100 meilleurs vins du Liban. Les cinq jurés ont été choisis pour leur professionnalisme et l’absence de conflits d’intérêts potentiels avec des producteurs libanais. Il s’agit de Bernard Burtschy (chroniqueur vin au Figaro), David Cobbold (conseiller en vin et auteur de nombreux ouvrages), Labib Kallas (agronome et œnologue), Ziad Moawad (négociant en vin) et Jean-Pierre Valade (directeur technique de l’Institut œnologique de Champagne).

« L’idée était de guider le consommateur dans son choix, qu’il soit amateur ou professionnel. » Pendant trois jours fin novembre à l’hôtel Le Gray, les jurés ont goûté à l’aveugle 150 bouteilles dont ils ne connaissaient que la catégorie de prix et le millésime. Une note de dégustation a été décernée à chaque cru. Le résultat est quelquefois surprenant, notamment avec l’attribution de leurs 21 « coups de cœur » et de 14 « best deal » reflétant de bons rapports qualité/prix.
Il confirme surtout que les vins du Liban sont largement conformes aux standards internationaux. 
*« Le Guide Zawaq des vins du Liban » (éditions Le Commerce du Levant et Tamyras) est en vente dans toutes les librairies à 25 dollars

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"Liban, le bien-aimé du Moyen-Orient"

 

 

Orient le Jour, 25/04/2012

 

France 5 diffusera ce vendredi 27 avril, à 16h34 (heure de Paris) un documentaire sur le pays du Cèdre, intitulé "Le Liban, le bien-aimé du Moyen-Orient".

Résumé du film, réalisé par Eric Bacos :

"Si longtemps malmené par le cours de l'Histoire, le Liban a trouvé une énergie sans pareille pour se reconstruire." 

"Le centre de Beyrouth est aujourd'hui le symbole de ce dynamisme avec une réhabilitation spectaculaire des immeubles historiques touchés par la guerre ou se mêlent modernisme et traditions." 

"Si le pays est petit par sa taille, sa diversité culturelle et religieuse a engendré un patrimoine d'une grande richesse. D'une vallée à l'autre, le style de vie peut être complètement différent." 

"Des vestiges de Baalbeck qui voisinent avec une des plus grandes mosquées du pays, des plaines d'olivier du nord aux légendaires pâtisseries de Tripoli, des monastères maronites du chouf aux plages du sud. Ce film part à la rencontre de cette diversité."

 


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ORIENT LE JOUR, 29/04/2012

 

Le 3 mai 1987, Yolanda Gigliotti avait mis fin à ses jours.

Figure emblématique de la variété nimbée de kitsch, icône populaire réhabilitée au fil des ans, Dalida s'est suicidée il y a 25 ans.
Adulée de son vivant, la chanteuse, qui a enregistré plus de 2.000 chansons en dix langues (dont l'hébreu et le flamand) et vendu près de 140 millions d'albums dans le monde entier, continue d'être vénérée par un public qui vient se recueillir sur sa tombe à Paris au cimetière de Montmartre, non loin d'une place qui porte son nom.
Le 3 mai 1987, son corps était retrouvé inanimé à son domicile parisien du XVIIIe arrondissement, sur la butte Montmartre : Yolanda Gigliotti avait avalé un cocktail de barbituriques pendant le long week-end du 1er mai, dans l'isolement de la magnifique demeure qu'elle habitait rue d'Orchampt à flanc de colline.
Sa mort survenait à un moment inattendu pour le public : quelques semaines à peine auparavant, elle avait été saluée pour sa prestation dans "Le 6e jour", du réalisateur égyptien Youssef Chahine, une consécration de la part des intellectuels qui avaient toujours regardé de haut celle qui fut "Miss Ondine du Caire" en 1954.
Toute sa vie, Dalida, née le 17 janvier 1933 dans la capitale égyptienne, fut partagée entre des désirs contradictoires : une vie privée où cette lectrice de Teilhard de Chardin, sympathisante de François Mitterrand, était loin d'être heureuse, et un destin public rayonnant, où elle donnait le change, incarnant avec aplomb une certaine futilité, parée de paillettes.


Arrivée en France à Noël 1954, Dalida a connu une carrière riche en succès. Après avoir fréquenté le circuit des cabarets parisiens (la Villa d'Este notamment), elle est révélée lors d'une audition des "numéros 1 de demain" à l'Olympia en 1956.
"Bambino", sa troisième chanson (après deux échecs, "Madonna" et "La Violetta"), adaptation réalisée en 24 heures d'un succès italien du moment, sera le premier d'une longue série de tubes : "Gondolier", "Come prima", "Les enfants du Pirée", "Darla Dirladada", "J'attendrai", "Paroles, paroles" (en 1973 avec Alain Delon), "Gigi l'amoroso" (1974), "Il venait d'avoir 18 ans" (1975).

Elle survivra au yéyé en chantant le twist ("Itsy Bitsy petit Bikini"), le rock ("24.000 baisers", 1961), au disco également, dont elle sera un des emblèmes en offrant même au genre un de ses standards, "Monday, Tuesday, laissez moi danser" (1979).
En 2012, de nombreux chanteurs continuent à reprendre ses titres.
Plusieurs coffrets CD et DVD sortent à l'occasion du 25e anniversaire de sa mort, ainsi qu'un double CD best of "Depuis qu'elle est partie..." (Barclay) avec ses grands succès en version originale et leurs reprises par Amel Bent, Christophe Willem, Hélène Segara, Amanda Lear, Stephan Eicher, Luz Casal, Shirley Bassey...
Un livre est également publié, "C'était en mai, un samedi", de David Lelait-Helo (éditions Anne Carrière).

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INFORMATIQUE Une vaste offensive a eu lieu dans la nuit de lundi et au petit matin d’hier contre seize sites institutionnels.

La page d’accueil des sites officiels du Conseil des ministres, de l’Agence nationale d'information, du ministère des Transports publics, duministère de la Justice, du ministère des Affaires étrangères, des Forces de sécurité intérieuredes autorités douanières, de la commission de contrôle du ministère de l'Économie et du Commerce, du ministère d'État pour les affaires parlementaires, du ministère de l'Énergie et des Ressources hydrauliques, ainsi que cinq autres sites, a été changée par des hackers. En lieu et place des pages d'accueil, une caricature représentant un homme maigre et à moitié nu en train de nourrir un responsable du gouvernement bien gras et en costume.

 

Cette caricature avait déjà été utilisée lors d'une précédente attaque informatique, en mars dernier, contre quatre sites du gouvernement libanais (ministère de l’Économie, des Déplacés, municipalité de Beyrouth et Sûreté générale). A l'époque, cette attaque avait été revendiquée par une branche libanaise du groupe Anonymous, "hacktivistes" connus pour leurs opérations de piratage un peu partout dans le monde.

 

Sur les sites piratés aujourd'hui, la caricature est assortie du message suivant : 

"Nous sommes +FVE+, +Faites-vous entendre+ (RYV, Raise your voice). Nous sommes simplement un groupe de personnes qui ne peuvent plus observer en silence les crimes et l’injustice au Liban. Nous n’arrêterons pas (nos activités) avant que le peuple libanais ne se mobilise, revendique ses droits et les obtienne.

"Nous n’allons pas nous arrêter avant que les problèmes causés par ce gouvernement ne soient résolus, à savoir le manque d’eau, la pénurie d’électricité, la hausse des prix du carburant et des produits alimentaires. Nous sommes "FVE" . Nous allons briser le silence, que ce soit sur Internet ou dans la rue".

 

Sur son compte twitter @RYVLeb créé le 4 mars 2012, le mouvement "FVE" (Raise your voice – RYV) a annoncé le piratage des sites à partir du 4 avril à minuit. Dans ses tweets, le mouvement "mentionne" à plusieurs reprises @Anonymous_Leb, le compte twitter d’Anonymous Lebanon.

 

 

 

Les pages d’accueil de la plupart des sites piratés par le groupe ont été rétablies quelques heures après l'attaque.

 

L’Agence nationale de l’information a publié un communiqué sur son site, confirmant l’attaque. "Le site de l’ANI ainsi que 15 autres sites du gouvernement ont été piratés à minuit par un groupe qui se nomme +Faites-vous entendre+ (FVE)", indique le texte.

 

Sur les réseaux sociaux, le piratage a suscité de nombreux commentaires.

 

"On vous soutient ! Très beau travail, Yalla (Allez, ndlr) on en veut plus", écrit @monabb sur Twitter. "Bon travail, pouvez-vous attaquer les (sites des) chaînes de télévision locales la prochaine fois ?", demande @AliZreik. "J’espère que tous les sites du gouvernement seront piratés pour que ces derniers répondent aux besoins des citoyens", @Ellskandarani.

 

D’autres internautes se sont montrés plus critiques, notamment en ce qui concerne l'efficacité d'une telle opération, à partir du moment où "seuls les pirates se rendent sur les sites du gouvernement" de toutes les manières.

 

"Cette attaque n’a pas de sens, d’autant plus que ces sites étaient, jusque-là, inconnus", écrit @jareedah. "@RYVLeb est-il capable de créer des opportunités de travail et des programmes économiques ?", poursuit-il. "+Les sites du gouvernement piratés+… on s’en fiche !", lance, de son côté, @LeNajib.

 

"A quoi bon pirater des sites du gouvernement qui ne sont jamais visités par les citoyens (…). Comment ce genre d’action peut-il changer les choses ? (…)", se demande également Elie Fares sur son blog "A seperate state of mind".

 

"A part le site des Forces de sécurité intérieure (FSI), je crois que les hackers sont les seuls à visiter ces sites", renchérit Najib sur BlogBaladi.

 

Si l'efficacité de l'opération de piratage reste à prouver, elle a toutefois été particulièrement bénéfique pour le groupe de hackers, puisque le nombre de "followers" sur son compte twitter a plus que doublé depuis l’annonce de l’attaque. Le groupe "Faites-Vous Entendre" a également invité les internautes à rejoindre sa page Facebook sur laquelle il affirme être l’auteur de la première attaque contre les quatre sites du gouvernement début mars.

 

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