Le jury international de Takreem a tenu le 30 mai à Paris sa réunion plénière annuelle, sous la présidence de l’ancien ambassadeur des États-Unis au Liban, Vincent Battle. Cette réunion fait suite à celle des comités de sélection qui s’était tenue à Beyrouth les 19 et 20 avril dernier.
Le jury, indique un communiqué de Takreem, était composé de la reine Noor al-Hussein, de cheikha Mai al-Khalifa, ainsi que de Nouha al-Hegelan, Leila Sharaf, André Azoulay, Mohammad el-Baradei, Lakhdar Brahimi, Carlos Ghosn, Marc Levy, Amin Maalouf et Raja Sidawi.

Il a examiné les dossiers des finalistes dans les domaines suivants : la philanthropie et les actes sociaux, le développement durable et l’environnement, l’avancée scientifique et technologique, l’excellence dans la culture, l’innovation dans l’éducation, la femme arabe de l’année, le jeune entrepreneur, le leadership d’entreprise et l’apport international à la société arabe. Au terme des délibérations, un lauréat par catégorie a été choisi.
La réunion du jury international de Takreem à Paris constitue, selon le texte, la dernière étape du processus de sélection pour 2012. L’annonce des noms des lauréats aura lieu au cours de la cérémonie annuelle qui se tiendra en novembre.
Elle a été suivie d’un dîner au Salon Opéra de l’InterContinental Paris Le Grand auquel d’éminentes personnalités ont assisté, parmi lesquelles : Ahmed Fuad d’Égypte, Boutros Boutros-Ghali, Baha’ Hariri, Hilal al-Sayer, Jacques Saadé, Thierry Dassault, Wafic Saïd, Bassam Debs, Nabil Barakat, Amr Zedan, Serge Karaoglan, William Sawaya, cheikh Béchara el-Khoury, le prince Aziz Toussoun, la princesse Alia Senoussi, la lauréate du prix Goncourt 2011 pour la poésie, Vénus Khoury-Ghata, Mona Ayoub, Sharifa al-Sudaïri, Maha Kaddoura et Yasma Fuleihan

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Le temps semble revenir au beau fixe pour le photovoltaïque. Vendredi et samedi, entre midi et deux heures, l'Allemagne a battu le record mondial de production d'énergie solaire : 22 gigawatts d'électricité, soit l'équivalent de 20 réacteurs nucléaires tournant à plein régime. Selon l'institut spécialisé dans les énergies renouvelables IWR, basé à Münster, cité par Reuters, cette production a permis de répondre à un tiers des besoins en électricité du pays vendredi, journée de travail classique, et presque la moitié de ceux du samedi, lorsque les bureaux et usines étaient fermés.

 

Ce record de 22 GW dépasse largement la puissance atteinte l'année précédente à la même époque, de 14 GW. Si le grand ensoleillement sur le pays ces derniers jours a précipité les choses, la performance est surtout à mettre sur le compte de l'augmentation par l'Allemagne de sa capacité photovoltaïque installée, qui s'élève cette année à 26 GW, soit 8 GW supplémentaires en un an.

Le pays compte ainsi aujourd'hui presque autant de capacité installée que le reste du monde (27 GW en 2011), et obtient 4 % de ses besoins totaux annuels d'électricité à partir du soleil. Plus largement, avec l'éolien et la biomasse, la part des énergies renouvelables dans le mix électrique allemand atteint 20 %, en hausse de 20 % sur un an depuis la sortie progressive du pays de l'atome, selon Andreas Rudinger, chercheur associé à l'Institut du développement durable et des relations internationales, que je citais dans cet article. Au final, l'objectif de l'Allemagne est de réduire ses émissions nationales de gaz à effet de serre de 40 % d'ici 2020 par rapport aux niveaux de 1990.

Si ces derniers mois ont vu la banqueroute de plusieurs fabricants allemands de cellules photovoltaïques, dont le leader Q-cells, fragilisés par la concurrence chinoise, le secteur se porte malgré tout bien, comme l'indiquait Paolo Frankl, responsable de la division énergies renouvelables à l'Agence internationale de l'énergie, dans cette interview au Monde.fr en avril : "Dans tous les secteurs industriels, il y a toujours eu une phase de consolidation de l'industrie, qui signifie qu'elle devient plus mûre. C'est le cas actuellement pour le photovoltaïque. Ainsi, si certaines compagnies rencontrent des difficultés, il n'en est pas de même pour l'ensemble du secteur. Le marché a en réalité augmenté de manière exponentielle ces dernières années  : la capacité d'installation était ainsi estimée à 17 GW en 2010 et 7 GW en 2009, contre 27 GW en 2011."

Une ombre au tableau toutefois : les incitations financières au secteur données par l'Etat allemand ont entraîné une hausse du prix de l'électricité de 2 cents par kilowattheure, les consommateurs payant au final 23 cents par kWh (contre 18 cents pour la moyenne européenne, et 12 en France). Au total, les usagers allemands payent 4 milliards d'euros par an en plus de leurs factures d'électricité, uniquement pour subventionner l'énergie solaire, d'après un rapport publié en 2012 par le ministère de l'environnement, que cite Reuters.

Un coût de l'énergie qui pourrait s'accroître encore en raison des investissements nécessaires pour la modernisation et le développement des réseaux électriques.Selon les professionnels du secteur, le réseau est encore trop fragile, notamment sur l'axe nord-sud (le solaire étant concentré dans le sud du pays et l'éolien offshore dans le nord). Le président de l'Agence des réseaux allemande a ainsi déploré, dans un entretien mardi au journal berlinois Taz, le rythme "trop lent" de leur expansion : sur les 1 800 kilomètres de nouvelles lignes électriques prévues en 2009, dans un plan de moyen terme, seuls 214 km ont vu le jour, critique Jochen Homann. Selon La Tribuneles estimations vont de 250 à 4 500 kilomètres supplémentaires de réseau à construire. Le débat fait rage sur le sujet, tant sur le montant de l'investissement nécessaire que sur les responsabilités en jeu.

 

Le Monde 28 mai 2012

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Demain le face-à-face Liban-Qatar... en présence du public


La bonne nouvelle est venue du ministre de la Jeunesse et des Sports, Fayçal Karamé : le public libanais pourra accéder aux tribunes de la Cité sportive Camille Chamoun pour encourager la sélection nationale de football qui affronte le Qatar dimanche, en match de qualification pour la Coupe du monde 2014

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Trois jours durant, le cinéma libanais sera à l’honneur au Festival international du film de Toronto (TIFF). Sous le thème "Il était une fois, le Liban : visions d’après-guerre dans le nouveau cinéma libanais" (Once upon a time, Lebanon : Visions of postwar in new lebanese cinema), 15 films libanais (8 long-métrages et 7 courts) seront projetés du 14 au 17 juin au TIFF Bell Lightbox, dans la ville canadienne de Toronto.

 

"Deux décennies après la fin de la guerre civile, une nouvelle génération de réalisateurs libanais découvrent avec courage et fascination de nouveaux moyens de capturer l’histoire de leur pays parsemée de divisions, de violences et d'invasions", peut-on lire sur le site du TIFF.

 

A l’origine de l’initiative, Rasha Salti, responsable de la sélection des films du Moyen-Orient et d’Afrique au festival international de Toronto. Le 14 juin, elle ouvrira le programme avec une présentation de l’évolution du cinéma libanais contemporain, suivie du film "Once upon a time : Beirut", de Jocelyne Saab.

 

Parmi les autres films à l’honneur pendant trois jours à Toronto figurent "Terra incognita" de Ghassan Salhab, "A Perfect day", de Joana Hadjithomas et Khalil Joreige, "Beirut hotel", de Danielle Arbid, "Yamo", de Rami Nihawi, et "Falafel", de Michel Kammoun.

 

La réalisatrice Nadine Labaki a également sa place au TIFF avec "Et maintenant on va où ?" qui sera à l’affiche pendant une semaine entière, du 1er au 7 juin 2012. Son dernier long-métrage avait d’ailleurs été récompensé au Festival international du film de Toronto en 2011.

 

Une autre bonne nouvelle, relative aux films libanais contemporains, nous parvient de l’autre côté de l’Atlantique. La sélection officielle de la 23e édition du Festival international de cinéma de Marseille (du 4 au 9 juillet 2012) comprendra le film "74" de Rania et Raëd Rafei. Le film de 95 minutes, inspiré des manifestations estudiantines qui ont secoué Beyrouth un an avant l’éclatement de la guerre civile en 1975, sera visionné en avant-première. Il sera présenté en compétition avec trois autres films étrangers.

 

L'Orient le Jour 4 juin 2012

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Sous le patronage de Son Excellence

Monsieur Boutros Assaker

Ambassadeur du Liban en France


 

 

 

Serge Akl, Directeur de L’Office

Du Tourisme du Liban

Est heureux de vous convier à la signature

du  premier disque entièrement consacré

 à la musique savante libanaise par

Christine Marchais et Marc Sieffert

 

 

 

Le Jeudi 7 juin 2012 à partir de 18H

A l’Office du tourisme du Liban

124, rue du Faubourg

Saint Honoré - 75008 Paris

 

Un vin d’honneur sera servi

 

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